Génération Menthe – Génération 1 – Chapitre 50

Rosae
La fin de l’année scolaire, et du lycée pour moi, approche à grand pas. Cela me stresse un peu, car cela signifie que bientôt, nous allons bientôt vivre chacun de notre côté et voler de nos propres ailes. Bientôt, je vais également souffler mes bougies et Sven va prendre l’avion pour retourner en Suède… Mais ce dernier point, j’essaie de ne pas y penser. Cela me mine trop le moral et je préfère rester optimiste.
Et puis, aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Maman. La pauvre approche de la retraite mais je vois bien qu’elle essaie de faire bonne figure. Surtout que nous allons à Brindleton Bay en fin d’après-midi pour le fêter chez Ryan. Cela ne me fait pas particulièrement plaisir, mais c’est le jour de Maman, pas le mien.
Alors que je suis dans ma chambre à chercher ce que je pourrai mettre pour ce soir, je sens mon téléphone vibrer dans la poche de ma veste. Je n’attends pas pour le sortir et je découvre qu’il s’agit de Caroline.
-Salut Caro ! Ca va ? Décroché-je alors, sur un ton enjoué, ravie de discuter un peu avec ma meilleure amie.
-Rosie ! C’est affreux !!!!! L’entends-je alors pleurer, complètement en panique. Aussitôt, mon sourire disparaît et je m’inquiète.
-Caro ? Tu pleures ? Mais qu’est-ce qui se passe ?!!

-Tu n’es pas au courant ? S’étonne-t-elle alors, surprise que je ne vois pas de quoi elle veut parler.
-Au courant de quoi ?
-T’es pas allée sur SimBook ou TwitSim aujourd’hui ?
-Non, je n’ai pas eu le temps. On fête l’anniversaire de ma mère aujourd’hui, c’est la folie. Elle entre dans le 3e âge, si tu vois ce que je veux dire …
-Je vois… Renifle-t-elle, en respirant un grand coup, comme si elle essayait de se calmer. Rosie… Y’a quelqu’un qui nous a vu au parc aquatique … Il y a des photos de nous sur les réseaux sociaux.
-Et alors ? Y’en a que ça dérange de voir deux filles s’embrasser ? Qu’ils parlent si ça leur fait plaisir. Ce ne sont que des idiots et cela ne change en rien qui tu es. Essayé-je de la rassurer, comprenant que sa panique est causée par un coming-out forcé et même pas réfléchi.
-Il n’y a pas que ça … Il y a des insultes sur moi et sur toi aussi ! Car y’a aussi des photos de toi avec Sven et une avec Pierre. C’est horrible Rosie, ça n’arrête pas de se déchaîner ! Y’a même des gens qu’on connait pas qui commentent ! Se remet-elle à pleurer et je devine qu’elle est encore en train de regarder ce qu’il se passe sur internet.
-Déjà, pour commencer, éteins l’ordinateur. Lui conseillé-je en essayant de rester calme. En vérité, je sens mon cœur battre à toute allure dans ma poitrine. Le stress commence à me gagner mais je tente de relativiser. Cela ne peut pas être aussi grave que ça, quand même ! Cela ne sert à rien de te faire du mal en lisant des propos d’abrutis qui se défoulent sous couvert d’anonymat. Et ce n’est pas aussi grave, si ?
-C’est horrible Rosie, vraiment ! Je te dirai bien de ne pas regarder mais…
-Tu me connais, tu sais que je vais aller voir.
-Oui…
-Aller, éteins l’ordi et essaie de te changer les idées, d’accord ? Et quoiqu’il en soit, ce ne sont que des idiots.
-D’accord…

Après avoir réconforté Caroline et raccroché, je ne peux m’empêcher de descendre pour aller dans le bureau. Par chance, les parents se sont absentés pour faire des courses. Au moins, je suis certaine d’être tranquille pour vérifier les propos de ma meilleure amie. Non pas que je ne la crois pas, mais je veux juger de moi-même le degré de gravité de la situation. Peut-être qu’elle a exagéré …
Malheureusement, je me rends vite compte que ce n’est pas le cas. A peine suis-je connectée sur mes comptes SimBook et TwitSim que je suis envahie de notification. Je suis identifiée sur plusieurs photos et publications. Sur SimBook, les commentaires sont envahis d’insultes que je ne pourrai répéter… Sur TwitSim, c’est encore pire et je suis comme hypnotisée par toutes ces publications, commentaires, tweets… Je suis comme figée devant l’ordinateur, stupéfaite par la haine de ces inconnus à mon égard, comme si chacun essayait de sortir la plus grosse insulte que les autres.
Je n’aurais jamais cru que ça irait aussi loin.

C’est plus fort que moi. Lorsque je sors de ma torpeur, je m’effondre. Je n’arrive pas à croire ce qui m’arrive. A chaque seconde, dix nouvelles insultes arrivent et cela augmente au fur et à mesure. Les gens tirent des conclusions hâtives et ne m’épargnent pas.
Comment peut-on sortir des horreurs pareilles ? Même en profitant de l’anonymat d’internet, comment peut-on se regarder dans une glace en faisant volontairement du mal à quelqu’un ?
En quoi est-ce amusant d’insulter quelqu’un ?
Je me sens si mal en cet instant …

Je ne sais pas quoi faire. J’ai déjà oublié les conseils que j’ai donné à Caroline. La pauvre doit se sentir mal, mais j’ai l’impression que les gens prennent davantage de plaisir à me rabaisser, me traiter comme une moins que rien, qu’à juger Caroline sur son orientation sexuelle. Petit à petit, les commentaires sur Caroline disparaissent pour ne laisser place qu’à ceux qui me détruisent sur la place publique.
Je suis perdue. Mon regard peine à quitter l’écran de l’ordinateur.
Pourquoi est-ce que je suis allée voir ? Qu’est-ce qui m’a pris ? Pourquoi n’ai-je pas cru ma meilleure amie sur parole ?

Soudain, mon téléphone vibre. Cette fois-ci, il s’agit d’un SMS. Je n’ose pas regarder. Et si c’est un message d’insulte ? Est-ce que quelqu’un aurait réussi à avoir mon numéro ? J’ai beau regardé sur internet, il ne semble pas avoir fuité.
Je suis en stress, au bord de la panique.
Tremblante, je sors mon téléphone de ma poche. J’allume l’écran et je soupire de soulagement lorsque je vois qu’il s’agit d’un message de Sven.
« Tu vas bien ? J’ai entendu parler de toi et j’ai vu ce qui se passe sur les réseaux sociaux… 🙁 «
« Pas trop… Tu m’en veux ? C’était juste pour déconner avec Pierre et Caro… «
Je ne peux pas m’empêcher de me justifier en écrivant ce SMS. Malgré notre relation, j’ai peur qu’il me rejette. Je reçois une déferlante de haine, je serais anéantie si je venais à le perdre à cause de ces photos.
« Pourquoi je t’en voudrais ? Nous étions d’accord pour être non-exclusif. Je m’inquiète juste pour toi… »
« Je ne sais pas quoi faire … »
« Pourquoi je suis coincé en cours ? Je voudrai être avec toi pour t’aider 🙁 «
« T’es adorable <3 «
« Éteins l’ordi et évite les réseaux sociaux pendant quelques temps. Ce ne sont que des idiots qui s’ennuient dans leur vie et qui sont jaloux. Dès que je peux, je viens te voir ! »
« C’est l’anniversaire de ma mère aujourd’hui, ça va pas être possible 🙁 «
« Je t’appelle ce soir alors ? »
« Avec plaisir. J’ai hâte ça va me faire du bien ! <3 «

Maetha
Aujourd’hui, c’est mon anniversaire. J’essaie de ne pas trop y penser. Mais en vrai, cela me fout un coup.
Je vais devenir vieille. Une petite vieille avec des cheveux blancs. Certes, je vais être assortie avec Nick, mais j’aurais préféré rester comme je suis. Jeune. Maintenant, je vais être plus proche de la tombe que de ma folle jeunesse.
Nick me regarde avec un air moqueur. Il n’est pas dupe. Il me connait bien et il sait que cela ne me fait pas plaisir de vieillir. Mais ainsi va la vie et je n’ai pas tellement le choix.
Cependant, cette journée s’annonce merveilleuse car nous allons fêter mon anniversaire chez Ryan ! Enfin, ce bougre nous invite chez lui ! Il était temps ! Et apparemment, il nous réserve une surprise ! J’ai hâte de voir de quoi il s’agit.
En arrivant, nous découvrons que Roxane arrive en même temps que nous. Elle nous dit bonjour, et salue rapidement sa sœur. Rosae cherche à l’ignorer. Je ne sais pas ce qu’elle a mais elle est d’une humeur massacrante depuis que nous sommes rentrées des courses. Il a fallu la pousser pour qu’elle aille se préparer. Il faudra que je me renseigne à l’occasion, car ce n’est pas son genre d’être autant de mauvaise humeur.

Nous nous avançons vers la maison. Il s’agit d’une jolie petite maison sur le bord de mer. Ils doivent être bien ici, avec Juliette. Nous sonnons et Juliette nous accueille chez elle avec le sourire. Elle est rayonnante mais elle affiche un air fatiguée. J’espère que Ryan l’aide à la maison et qu’il ne la laisse pas tout gérer. Je ne l’ai pas élevé ainsi !
-Bonjour Juliette, comment vas-tu ? Ryan n’est pas encore là ? Lui demandé-je, intriguée de ne pas voir mon fils.
-Bonjour… Non, il a repris le travail aujourd’hui.
-Repris ? Il était en arrêt ? M’étonné-je. Ce cachottier ne me dit rien visiblement et je me demande bien ce qu’il a bien pu lui arriver…
Et soudain, des bruits de pleurs semblent venir me répondre.
Des pleurs de bébés.
-Hum oui… En fait, nous avons eu des triplés. M’avoue Juliette, un peu gênée, alors que je suis estomaquée. Mon fils est papa ? De triplés en plus de ça ? Je n’en crois pas mes oreilles !

Je discute encore un peu avec Juliette. Elle m’explique qu’elle a fait un déni de grossesse, elle et Ryan ne prévoyant absolument pas d’avoir un enfant dans l’immédiat. Evidemment, elle a remarqué qu’elle avait pris du poids, mais ne s’en était pas inquiétée. Elle avait toujours ses règles, après tout.
Puis, elle a ressenti des violentes douleurs et Ryan a fini par l’emmener à l’hôpital. Et voilà comment trois bébés sont nés. On peut dire qu’ils n’ont pas fait les choses à moitié, les pauvres.
Après cette discussion, je me rends à l’étage pour faire connaissance avec mes petits enfants. Deux garçons et une fille. Alexandre, Kylian et Sarah.
A mon arrivée, Roxane est déjà dans la chambre des triplés, s’occupant, il me semble, de Sarah.

Quant à moi, je m’approche du berceau d’Alexandre. Doucement, je le prends dans mes bras. Cela me fait tout drôle, je n’ai plus l’habitude de tenir un bébé dans mes bras. Et c’est avec plaisir que je lui donne le biberon. Même s’il n’était pas prévu, il est adorable et je craque.
Me découvrir grand-mère le jour de mon anniversaire, je ne pouvais espérer de plus beau cadeau. Même si je redoutais de passer ce cap, au final, devenir grand-mère me rend heureuse et je sais que Ryan fera un papa formidable.

Rosae m’a suivie, pour faire connaissance avec ses neveux et nièce. Elle s’occupe quant à elle de Kylian, en lui donnant un biberon. Elle semble un peu plus apaisée que tout à l’heure, comme si tenir son neveu dans ses bras l’aide à calmer ses tourments. Elle semble à l’aise avec lui, alors qu’elle n’a jamais porté de bébé de toute sa vie.
Cela me fait drôle, de voir ma plus jeune fille avec un bébé dans les bras. Je ne peux m’empêcher de l’imaginer avec son propre enfant, réalisant qu’un jour, elle aussi sera probablement maman… Ma petite dernière … Pfiou, cela me fout un sacré coup encore une fois ! Heureusement, ce n’est encore qu’une adolescente, même si, je suis obligée de l’admettre, son anniversaire aura bientôt lieu …

J’entends du bruit provenant du rez-de-chaussée. Apparemment, Ryan vient de rentrer du travail. Roxane descend alors pour aller retrouver son jumeau. Mon fils est aussitôt accueilli par Nick, qui s’empresse de le féliciter pour la naissance de ses triplés.
-On peut dire que tu n’as pas fait les choses à moitié mon grand ! Le taquine son père avec bienveillance.
-C’est clair, mais ce n’était pas vraiment prévu au programme… Avoue Ryan avec une moue embarrassé. Surtout trois d’un coup.
-Ne t’en fais pas mon fils, tout va bien se passer. Et si besoin, ta mère et moi sommes là pour vous aider. On a élevé trois terreurs quand même !
-C’est elle, la terreur ! Réplique alors Ryan en désignant sa jumelle qui s’empresse de réagir en lui donnant une tape sur l’épaule, faisant ainsi rire son frère.

Maintenant que tout le monde est présent, je descends rejoindre toute l’assemblée. Ryan sort le gâteau aux fraises, préparé plus tôt dans la journée par Juliette. Il est vraiment magnifique et je m’empresse de la remercier pour cette attention. Cette jeune femme est adorable et je suis heureuse de savoir que Ryan est avec elle. Ils forment une belle petite famille avec leurs triplés.
…
Leurs triplés… J’ai encore du mal à réaliser que je suis grand-mère.
D’ailleurs, les triplés recommencent à faire entendre leurs voix et Juliette ne tarde pas à montrer, en nous disant de continuer sans elle. Nous allumons donc les bougies et je souffle.
Adieu, ma belle jeunesse !

Et voilà. Bye bye les cheveux turquoise et bonjour la grisaille. Je pourrai me refaire une teinture mais j’avoue qu’après avoir passé presque toute ma vie à me colorer les cheveux, j’ai envie de les laisser au naturel. Pour une fois.
Tant pis, j’assumerai les cheveux gris. Ca fait mamie mais… Pour le coup, j’en suis vraiment une.
Même si ça me fait mal au dos de l’admettre. …. Ah non, j’ai vraiment mal au dos en fait. Ca commence bien, la vieillesse…

Tout le monde me souhaite alors un bon anniversaire et les enfants commencent déjà à se jeter sur la gâteau. Ils ont beau être adulte ou presque, ils sont toujours fidèles à eux-même lorsqu’il s’agit de pâtisserie. De vrais petits gourmands !
Nick, quant à lui, vient vers moi pour me déposer un baiser sur la joue.
-Bon anniversaire mon amour. Me susurre-t-il au creux de l’oreille.
-Merci mon cœur. Pas trop déçu de ta femme ? Fini la bombe que j’étais ! Je suis une petite vieille maintenant…
-Mais tu es toujours une bombe !
-T’es adorable !
-… Avec juste quelques rides en plus. Ajoute-t-il ensuite en affichant un grand sourire taquin.
-Goujat ! Fais-je mine d’être outrée, avant de rire à mon tour.

Rosae
Le temps poursuit son cours depuis l’anniversaire de Maman. Elle a pris sa retraite et elle est maintenant tout le temps à la maison avec Papa. C’est cool pour eux, ils passent plus de temps ensemble, mais ils sont aussi davantage sur mon dos. Maman n’arrête pas de m’interroger sur mon comportement lors de son anniversaire mais je refuse de lui dire quoique ce soit. Je me contente juste de dire que je suis un peu triste que Sven parte bientôt, mais elle ne semble pas convaincue.
Tant pis, mais je n’ai aucune envie de lui parler de la haine que je subis sur les réseaux sociaux. Les jours passant, les commentaires ne se sont pas encore calmés. Sven est adorable et il essaie de me consoler. Avec Caroline, on se sert les coudes comme on peut.
Du coup, je me suis mise au jogging. Cela me permet de sortir un peu de la maison et de me vider l’esprit. Pendant que je cours, je suis loin d’internet. Je suis loin de cette haine injustifiée d’inconnus qui parlent sans savoir, juste parce qu’ils s’ennuient derrière leur écran. Des inconnus qui répètent bêtement ce qu’ils ont entendu. Et quand je pense trop, je cours. Cela me fait du bien et généralement, je suis plus sereine ensuite.
Sauf aujourd’hui, où je remarque qu’un mec bizarre n’arrête pas de me suivre depuis que je suis partie.
-Quoi ? Qu’est-ce que tu me veux ? Attaqué-je aussitôt, suspicieuse.
-Oh rien rien, je me balade c’est tout. Tu es Rosae, c’est ça ? On est du même lycée.
-Ouais, et alors ? Laisse moi tranquille et arrête de me suivre.
-Mh, je me disais… Continue-t-il sans prêter attention à ce que je dis. Ca te dirait pas qu’on aille par là ? Genre vers le buisson ? On sera à l’abri des regards… Me suggère-t-il sur un ton qui ne laisse pas le moindre doute sur ses intentions. Aussitôt, je l’insulte en lui lançant un regard noir. Bah quoi ? T’es pas la dernière à en avoir envie ! Tout le monde le dit ! Se défend-t-il, comme s’il était dans son bon droit.
Abruti. Je ne l’écoute pas davantage et j’accélère le pas, soudainement terrifiée par sa présence. Je cours, je cours, et tant pis si je risque le point de côté.

Dès que je sème ce malade, je me dépêche de rentrer à la maison. Ignorant mes parents en train de jouer aux échecs, je file à l’intérieur pour foncer dans une salle de bain pour prendre une douche. Je frotte vigoureusement ma peau, au point qu’elle en devienne rouge. Comme si j’essayais d’effacer la crasse des mots. Je ne me suis jamais sentie aussi minable qu’en cet instant.
Sombre abruti. Résidu de papier toilette. Moisissure de larve.
La douche ne parvient pas à me calmer. Une fois habillée, je vais dans ma chambre, où je laisse exprimer ma colère.
Pourquoi se fait-il que les gens s’en prennent à moi, comme ça ? Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ?

Je fulmine, énervée par cette situation. Juste parce que je sors avec Sven et j’ai embrassé deux amis pour le fun, je suis catégorisée comme une moins que rien. Je me prends une ribambelle d’insultes et de propositions indécentes, simplement parce que je m’amuse.
Comme si l’amusement m’est interdit. Alors que des gars, comme Pierre, sont vus comme des héros en collectionnant les conquêtes.
Caroline et moi sommes humiliées sur la place publique. Sven n’est même pas mentionné et Pierre, dont la réputation n’est plus à faire, est désigné comme un Dieu.
Ce n’est pas juste et c’est révoltant !
Pourquoi une femme serait une moins que rien, là où un homme est un Don Juan, un beau gosse qui fait tomber toutes les filles ?
C’est ici que je vais conclure la Génération 1, pour vraiment laisser place à la Génération 2 de ce NSBC. Maetha est devenue senior, et Rosae deviendra jeune adulte dès le début de la prochaine MAJ. Il n’y a donc pas de meilleurs moments pour terminer cette première partie ! 🙂
Un point sur les objectifs de Maetha :
Logique : 10/10
Malice : 10/10
Aspiration : Terminée
Carrière Scientifique : 10/10
Collection : 14/15 – Échec.
Maetha a donc presque réalisé tous ses objectifs (satané d’élément manquant ! 😀 )